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INVASIÓN CALLEJERA
En 2015, Invasión Callejera poursuit son engagement pour la libération de l’espace public pour les Arts de la rue et pour la démocratisation de la Culture au Chili, en soutenant le projet ‘Tuga, desorden en la vía pública’. L’objectif étant de collecter les fonds nécessaires à la postproduction du documentaire et de garantir sa libre diffusion via Internet ainsi que la transparence de l’administration des fonds récoltés.
Le Centre Culturel Invasión Callejera, basé à Valparaíso, fut créé en 2011 par l’équipe de production du Festival International de Spectacles de rue du même nom.
Le festival est né en 2009 du profond besoin de récupérer les rues pour en faire un espace de travail créatif et différent : Interactif, dynamique, critique et surtout démocratique.
« INVASIÓN CALLEJERA POURSUIT SON ENGAGEMENT POUR LA LIBÉRATION DE L’ESPACE PUBLIC »
Dirigé par Rodolfo Meneses, le Mime Tuga, 4 éditions du festival ont vu le jour durant lesquelles 66 artistes et compagnies de toute l’Amérique latine et d’Europe se sont engagés auprès du festival et de la ville, payant leur propre frais de transport pour vivre une expérience ‘porteña’ (de Valparaíso).
Malgré l’enthousiasme croissant de la communauté locale et artistique mondiale (plus de 25.000 spectateurs durant sa dernière édition en 2012), le festival a été suspendu pour deux raisons principales : Les moyens financiers dérisoires pour un évènement d’une telle ampleur et le manque de soutien de la municipalité.
Depuis lors, Invasión Callejera continue sa lutte par le biais de son centre culturel qui participe à la promotion, la diffusion et le développement de l’Art de rue au Chili.
Parmi ses activités, on retrouve la production de spectacles de rue dans le cadre du FAV (festival de las Artes de Valparaíso), les interventions de la ‘Brigada Roja’ (Héritage de la ‘Brigade des rouges’ du Théâtre de l’Unité) dans les rues de Valparaíso et la réalisation d’un stage gratuit de théâtre de rue ‘à mains nues’ adressé à la communauté artistique locale et dirigé par Hervée de Lafond et Jacques Livchine, les co-directeur de la Cie française Le Théâtre de l’Unité.